Le 6 août 2008
Le temps était gris. De gros nuages noirs attendaient et le tonnerre grondait au sud. Nous étions tous réunis autour du cercueil de Nicolas. Le directeur funéraire a recueilli des fleurs dans les gerbes disposées autour afin de les offrir à chacune des personnes étant venues lui rendre un dernier hommage.
J'avais prévu des roses blanches pour Nicolas pour signifier sa pureté. Mon fils Nicolas représente pour moi un grand coeur pur, rempli de douceur, de bonté, de tendresse et d'amour.
Sa bien-aimée gardait contre son coeur une photo de Nicolas que j'avais apportée. Tous, un à un, avons déposé notre fleur sur le cercueil. Les fleurs étaient maintenant placées. Un silence majestueux régnait et un respect honorait Nicolas. Plus personne ne bougeait. Aucun bruit.
C'est alors qu'un oiseau s'est mis à chanter. J'ai regardé au ciel mais je ne l'ai pas vu. Plus tard, on m'a dit que c'était un cardinal. Il poursuivait sa mélodie. Des sourires se dessinaient sur les lèvres. Mais pas un mot, ni un chuchotement. C'était à son tour de rendre hommage à Nicolas. Nous avons attendu qu'il termine son concert. Lorsque l'oiseau eu achevé, je l'ai applaudi et tous ont suivi. La cérémonie prenait fin.
Des gouttes de pluies ont commencé à tomber ...
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